Les produits bio transformés et le sucre

Autant de sucre dans ces produits bio transformés que dans le N....

Les produits bio transformés, on en parle ? Pendant le mois de septembre, j’ai fait un focus sur le sucre contenu dans ces produits. J’ai reçu énormément de commentaires et d’avis plutôt positifs. D’autres ont été plus critiques en messages privés ou par mail. Un point s’impose, pour éviter tout malentendu.

Pourquoi je m’intéresse au sucre contenu dans nos produits ?

Parce qu’ils est pratiquement partout. On en consomme des quantités astronomiques sans toujours s’en rendre compte. Pour mémoire, l’OMS préconise de réduire l’apport en sucres à moins de 5% de notre ration quotidienne, soit à 25 grammes (6 cuillères à café) par jour. Or, un enfant qui mange des céréales le matin, un jus de fruit industriel et du pain blanc atteint cette recommandation dès son petit déj’ !

Pourquoi je m’intéresse au sucre dans les produits bio transformés ?

Ah, là, ça se corse. Le bio, c’est bon, non ? Faut l’encourager, faut le laisser tranquille, non ? Le bio, oui, c’est mieux. Pas de pesticides (ou parfois à l’état de traces), pas d’OGM, des modes de culture plus vertueux pour l’homme comme pour la planète. Néanmoins, il ne suffit pas de se rendre dans le rayon bio du supermarché ou dans un magasin bio (les deux ne se valent pas) pour consommer aveuglément et faire fi d’une lecture sommaire des étiquettes. Absolument pas.

C’est donc ce à quoi je me suis attelé (attaqué ?) en septembre : les produits bio transformés, voire très transformés. Tout ce qui est emballé et sur-emballé et qui a subi une altération claire et nette de sa matrice physique, comme dirait Anthony Fardet, dans son ouvrage (que je recommande vivement) « Mangeons vrai, Halte aux aliments ultra transformés ! », aux éditions Thierry Souccar. Donc, des tartelettes au caramel, des madeleines, des cookies, mais aussi, des biscuités pour enfants, des galettes de riz, des yaourts aromatisés, des desserts au soja, du ketchup, de la pâte à tartiner aux noisettes (OMG, celle-là, elle vous a plu…)…

 Pour résumer…

Je le ne dirai jamais assez : tout est lié ! Les aliments transformés sont les plus riches en graisses, en sucre, en sel, en additifs. Les produits biotransformés  et/ou « sans » (gluten, lactose, huile de palme et autres réjouissances…) ne sont clairement pas exempts.

Donc, on fait comment ? Si je n’aime pas les interdits, j’apprécie les exceptions. Donc, si vous estimez que « ça va, c’est bon, j’ai le droit », troquez cette habitude contre l’exception. Continuez à vous rendre dans les supermarchés bio, mais privilégiez le brut, le saisonnal et si possible, le local. Au final, cela revient bien sûr à passer plus de temps en cuisine, à planifier les repas, à les anticiper, à congeler parfois… Et à passer moins de temps sur Facebook (sauf sur ma page, hein!), Insta, Snap. On ne compte plus les longues minutes passées sur son smartphone à éteindre soigneusement les notifications, ces petites icones rouges qui nous rendent accrocs. Ah, si, comptez, justement, juste pour voir !

Namaste.

Votre dévoué, Charly.

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