Dès mes 16 ans, j’ai la bougeotte ! En parallèle de mes études, je multiplie les métiers : serveur, assistant photo, barman, hôte d’accueil, chauffeur de bus pour les artistes, mais aussi mannequin. Mes parents n’étaient pas au courant de tout, mais chut !

Compétiteur en natation, je m’entraine 6 à 9 fois par semaine. L’alimentation devient facteur de performance, mais aussi des restrictions au service d’une certaine idée de l’esthétisme…

Je rentre de la piscine, je ne mange pas pour être « bien dessiné » le lendemain sur les séances photos. Clichés, quand ils nous tiennent.

« Fais ton droit », me disait mon grand-père. J’ai fait mon droit, donc. Sans conviction, même si cela m’enseigne rigueur, argumentation et gestion du stress. Je cultive aussi un goût prononcé à dénicher les bonnes infos et les détails camouflés. A 23 ans, je découvre les joies de la paternité.

Je continue donc jusqu’à la maîtrise pour « avoir une situation » et « faire sérieux ». Clichés, quand ils me tiennent. Pendant ce temps, mon alimentation est celle d’un étudiant épicurien, cuisinant avec 2 plaques électriques et menant son équipe de natation jusqu’à la place haute marche des championnats de France. Après le droit, le tordu ?

Disons…biscornu. Je quitte le droit pour le journalisme : j’aime écrire, j’aime l’actu. Au diable la « situation », je veux réussir ma vie ! Je débute en psychologie de l’enfant et de l’adolescent, dévore les livres sur ces questions, co-publie un futur best-seller avec une pédopsychiatre intrépide. Mais mes madeleines de Proust me rattrapent bien vite.

Pigiste pour plusieurs rédactions, je me positionne sur les sujets santé, alimentation, forme…Je cours après les papiers, peaufine dans les transports l’interview d’Eva Mendes à Los Angeles, revient m’entrainer fissa pour un « j’ai testé le triathlon longue distance » sans oublier les réunions des Alcooliques Anonymes pour mon enquête sur l’alcoolodépendance au féminin. Quelle vie ! J’apprends à déjeuner sur le pouce, devant l’ordi, à sur-optimiser mon temps. Vive la débrouille et les assemblages « minute ».

A la faveur d’un licenciement économique, je décide de me reconvertir en diététicien. Me voici de retour sur les bancs de l’école pendant 3 ans, avec des jeunes gens qui ont mon âge… divisé par 2 !

Je cumule ces études prenantes et passionnantes avec mon job de journaliste, d’auteur (je continue à publier) et mon fils, à plein temps. Les repas sont expédiés illico, presto et sans délais. Un jour, je grimpe la Tour Eiffel le plus vite possible pour un article, le lendemain, je planche sur ma copie de biochimie. Exaltant. Mais crevant ! J’obtiens néanmoins mon BTS dès la première tentative et j’enchaîne sur une troisième année de Bachelor.

Team toujours plus.

En tant que journaliste, j’en ai distribué, des injonctions aux régimes et des accroches de couv’ façon « un corps canon pour cet été »… Mais…Dès ma troisième année, je réalise les limites du « nutritionnellement correct » : les conseils trop rigides, les « un peu mais pas trop », « une pâtisserie une fois par mois », peuvent enfermer dans un trop plein de règles.
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En commençant mes consult, je suis confronté à l’humain. Celui de la vraie vie. Pas des magazines.

Impossible de continuer mon parcours pro à réduire l’alimentation à une simple affaire de calories inscrites dans un tableau Excel. L’être humain ne se résume pas à des lignes de codes ! Hop, dans le bus direction Dijon pour un Diplôme Universitaire à la faculté de Bourgogne sur le comportement alimentaire. Team toujours plus, on a dit !

Je poursuis avec intérêt et curiosité mes formations centrées sur le comportement alimentaire. A l’aide de l’ACT (Thérapie d’Acceptation et d’Engagement), TCC de troisième vague, j’apprends à développer une prise en charge centrée sur l’humain : accepter nos inconforts, identifier nos besoins et amorcer une dynamique de changement centrée sur nos valeurs motrices : ce qui compte vraiment, dans une vie qui marche bien pour vous.

J’étudie la pleine conscience, l’autocompassion et l’hypnose, mais aussi les subtilités du sevrage tabagique, de la transition vers le végétarisme ou du syndrome de l’intestin irritable.

J’ai l’impression de m’être ré-aligné sur ma trajectoire. Ça fait du bien !

• 2021 : Je créé mon podcast Dans la poire !  afin de transmettre des messages de prévention santé sur les réseaux sociaux. 800 000 écoutes ! Ce sont vos commentaires, vos partages et vos messages privés qui nourrissent mes réflexions : le côté « social » des réseaux !

• 2022 : mes vidéos humoristiques attirent l’œil des éditions First. L’année suivante, je mets le meilleur de mes connaissances et de mon expertise dans mon livre, "Le SAV de l'alimentation.

• 2024 : je créée Charly’s Kitchen, la newsbetter pour « mieux manger en 10 minutes par semaine, sans pression ». 6 mois + tard, elle se classe dans le top 100 mondial des newsletters santé/bien-être! J’ai encore 1001 rêves en tête concernant votre devenir de mangeuse/mangeur, mais je suis curieux des vôtres !